de Vie Saxifrage
Gabrielle Althen
Autour de la pointe d’ombre qu’on appelle nous, tête d’épingle, pivot d’abîmes, le vent, le très bon vent, étale la nappe du vivant. La lumière y ploie le cou et l’on ne sait pas bien ce qui commence, si l’enfer se répare, ni comment la rosée visitera les crevasses du temps.
LE COMBLE
Entre les droits de mots si clairs
Que la légèreté passe au travers
Des traces de sourires affleurent
Des perdrix courent entre les oliviers
Tu as fini par cesser de pleurer
Bien que de vieux sanglots te soulèvent parfois
Range tes épaules dans le calme
Et qu’importe que te manque une étrave
A l’heure où tout devient regard
Cette beauté n’est pas province arable
LE COMBLE
Entre les droits de mots si clairs
Que la légèreté passe au travers
Des traces de sourires affleurent
Des perdrix courent entre les oliviers
Tu as fini par cesser de pleurer
Bien que de vieux sanglots te soulèvent parfois
Range tes épaules dans le calme
Et qu’importe que te manque une étrave
A l’heure où tout devient regard
Cette beauté n’est pas province arable
